Le 13 mars : Visite du Musée de la Renaissance à Ecouen.
Nous étions douze, le ciel gris, mais le château très intéressant.
le 17 novembre 2006, une douzaine d’adhérents ont visité la Maison des Russes, proposition faite par le Directeur de l’ADSEA (Association Départementale de Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence) occupant actuellement la maison rénovée.
Le 26 avril 2006 , 16 adhérents se sont retrouvés pour la visite du Musée de la Brosse dans l’Oise.
La brosserie Autin à Saint-Félix a fonctionné jusqu’en 1979 sur le site d’un ancien moulin situé entre Creil et Mouy sur la vallée du Thérain.
De nombreuses brosseries se sont installées le long de cette rivière afin d’en utiliser la force motrice. L’implantation des moulins à eau nécessite la mise en place d’un canal d’amenée déterminant une chute d’eau. Les vannes de décharge permettent l’évacuation de l’eau sans que celle-ci passe par la roue. Le déversoir limite la hauteur du niveau de l’eau en laissant l’excédent s’écouler spontanément.
Dès le XVIIème siècle, les tabletiers de la région de Méru fabriquent pour les grossistes parisiens des objets de luxe (éventails, jumelles, broches, boutons, accessoires de toilette, couverts de table, bijoux…) dans des matières naturelles provenant du bout du monde : huitres perlières, coquillages, corne, écaille, ivoire, os et bois exotique.
Les habitants de Méru ont toujours conservé un très grand attachement à ce qui fut l’activité dominante de la région. Aujourd’hui, seuls quelques artisant la perpétuent.
le 17 Mars 2006, 21 personnes se sont retrouvées au « Musée de la Nacre » à Méru. Cette sortie a été appréciée par tout le monde.
Musée du Jouet
Nous étions 5 ? nous étions 10 ?
vous n’y êtes pas !! Nous étions 18 à vouloir retrouver nos jouets d’antan, les poupées ‘Bleuette’ et compagnie… les nounours, les dinettes pour les filles,
les jeux de construction, les trains, les soldats de plomb, pour les garçons.
Quel enchantement de retrouver tant de souvenirs d’enfance, un peu usés parfois mais tellement présents dans nos mémoires !
–Afin d’atténuer un peu la nostalgie de nos jeunes années, la deuxième visite prévue nous a conduits à la distillerie du « Noyau de Poissy ».
Ce breuvage a été créé en 1698. Il existe deux liqueurs « Noyau de Poissy » l’ambrée à 25°, à base de cognac, l’ autre à base d’armagnac, à 40°, transparente et limpide. Elles sont toutes deux élaborées à base d’amandes de noyaux d’abricots, de plantes et d’aromates.
Nous avons pu déguster des douceurs, et « humer » le cœur de l’alcool ( + de 90 ° !), avant de goûter aux deux liqueurs. Sans abus !
Ainsi, avons nous retrouvé sans problème le chemin du retour!!!
Notre sortie s’est achevée par une visite à la Collégiale Notre Dame, église du XIIème siècle qui constitue l’un des rares témoins dans notre région de la transition de l’art roman vers le gothique.
A l’extérieur, le bestiaire fantastique des gargouilles domine le porche du XVème siècle. Poissy fut résidence royale dès le Vème siècle. Saint Louis y fut baptisé en 1214, il signait souvent sa correspondance Louis de Poissy .On peut voir près de la collégiale une statue de Saint Louis adolescent.
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Le jeudi 4 juin 2009, nous étions quatorze au rendez-vous avec le soleil, pour une sortie à Gerberoy (Oise).
Ce village, classé parmi les plus beaux de France, regroupe un ensemble de maisons du XVIIème et XVIIIème siècle.
Dès notre arrivée, nous avons été enthousiasmés par la profusion de fleurs bordant les ruelles pavées et des roses grimpant à l’assaut des vieux murs. Une impression de sérénité se dégage de ce lieu.
Nous avons pu admirer la « maison d’Henri IV » où celui-ci séjourna, blessé à la bataille d’Arques à Aumale en 1591. Elle fait face à la splendide halle fleurie du XVIIIème siècle, flanquée d’un vieux puits qui atteint 70 m de profondeur.
Impossible de ne pas faire halte devant la « maison bleue » datant de 1691.
Le passage de la porte, vestige des fortifications, nous offre une belle vue sur la collégiale romane, reconstruite au XVème, qui fut un temps une prison. Elle possède une nef en bois voutée et des tapisseries d’Aubusson provenant de la cathédrale d’Amiens.
En longeant les remparts, la vue s’étend sur les paysages du pays de Bray déclinant tous les verts du printemps
En 1903 le peintre post impressionniste Henri Le Sidaner s’installa à Gerberoy et contribua à la renaissance du village Nous avons regagné nos véhicules en longeant le « vignoble » où 1100 pieds de vigne ont été plantés sur le lieu même du vignoble du Moyen Age.
Notre escapade nous a conduits ensuite jusqu’à Saint Germer de Fly où s’élevait une abbaye cistercienne qui a fonctionné jusqu’à la Révolution et fut détruite en 1790.
L’abbatiale du XIIème en impose vraiment et rend l’architecture gothique de la Sainte Chapelle attenante encore plus légère avec ses dentelles de pierre.
C’est de l’intérieur que nous avons pu en apprécier toute la légèreté et la beauté. L’abbatiale, en restauration, ne peut être visitée mais un rapide coup d’oeil permet d’en souligner l’élégance qui contraste avec l’aspect extérieur.
Sur le chemin du retour, nous avons fait une halte à Lyons-la-Forêt, village plein de charme au cœur de la plus belle hêtraie d’Europe (10700ha). Nous avons flâné autour de la vieille halle du XVIIIème siècle ayant servi de décor au film « Mme Bovary », entourée de superbes demeures bourgeoises avec façades à colombages ou vielles briques croulant sous les fleurs.Nous avons particulièrement aimé la grande maison néo normande où Maurice » Ravel s’installa dans les années vingt.
Partout nous avons reçu un accueil chaleureux des habitants, des artisans, des artistes avec qui ce fut un plaisir d’échanger.
Superbe journée !
Sortie du 27 mars 2009
Tout savoir sur les archives départementales et voir des trésors!…
Nous avons été accueillis par Mr Blachon, responsable de la communication. Confortablement installés dans le petit amphi, il nous a fait un exposé passionnant sur les archives, il a ensuite répondu à nos questions.
Pourquoi des archives?
Les Archives Nationales ont été créées en 1789, les Archives Départementales, les années suivantes. Il s’agissait de récupérer et conserver les documents établis par les paroisses et les documents concernant les biens séquestrés biens monastiques et biens des nobles partis en exil).
Pour les révolutionnaires, c’est l’idée de Nation qui doit être constituée, avec la notion de citoyenneté. Le libre accès aux archives est garant de la démocratie. Lorsqu’on a accès au passé, on peut s’identifier à cette Nation.
La création des Archives Départementales du Val d’Oise date du 4 octobre 1967, date de la création du premier Conseil Général du Val d’Oise. Mais celui-ci n’est qu’une entité administrative.
En1985, on inaugure les Archives Départementales. Les documents concernant le Val d’Oise sont transférés de Versailles (mais les archives du sud du département sont toujours à Saint Quentin en Yvelines, d’autres sont aux Archives Nationales).
La tache des archivistes:
Les révolutionnaires ont créé une administration productrice de papier (c’est encore le cas aujourd’hui).
La principale tache des archivistes reste le classement des archives administratives qui doivent rester à la disposition de l’administration (les archives anciennes sont déjà classées).Ce sont des archives territoriales.
Aujourd’hui, les Archives du Val d’Oise contiennent 20 km linéaires d’archives auxquelles s’ajoutent des documents numériques, des plans et maquettes.
Elles comprennent donc les séquestres révolutionnaires, les documents administratifs, les archives communales des communes de moins de 2000 habitants et les archives notariales de plus de 75 ans.(Les communes de plus de 2000 habitants gardent leurs archives, qui sont inspectées par des inspecteurs des Archives). Depuis 1924, toutes les communes ont obligation de conserver leurs archives.
Le fond est aussi constitué d’archives anciennes achetées( 6000 euros sont attribués par an)et de dons qui enrichissent chaque année les Archives Départementales.
Sur 20 km d’archives, 14 km ont moins de 70 ans.
Le plus vieux document date de 1069, il concerne les privilèges de l’abbaye de Saint Martin de Pontoise donnés par le roi Philippe 1er.
Qu’est-ce qu’une archive historique ?
Tout dépend de la durée d’utilisation pour l’administration, c’est à dire de la durée pendant laquelle un document peut être produit devant un tribunal, (après, il y a prescription). Ensuite, les archivistes jettent ou gardent. Si le document est conservé, il devient une archive historique.
C’est la Direction des Archives Départementales qui autorise la destruction d’un document.
Chaque année 400 à 500 mètres linéaires arrivent aux archives mais 90% sont jetés.
La numérisation des documents
La numérisation est une évolution considérable.
Certains documents sont reçus sur support numérique.
1 500 000 pages seront bientôt offertes en salle de lecture en 2009 et sur internet en 2010.
Les Archives reçoivent 1300 lecteurs par an (65% de généalogistes amateurs ou professionnels, 20% d’historiens au sens large, 15 à 20% pour des recherches administratives (procès, désire de faire valoir un droit).
Voir les archives :
Au cours de la visite, nous avons pu admirer une armoire du XVIIème dans laquelle les documents étaient rangés par tiroirs, puis nous sommes passés dans des salles contenant les boites linéaires. Les documents sont protégés dans des boites codées, de tailles diverses. Le carton spécifique des boîtes protège les documents de l’air, de l’eau et du feu. Elles sont installées dans des rayonnages et maintenues à température constante, à un degré d’hygrométrie propre à la conservation.
Nous avons eu accès à «la salle des trésors», sorte de petit musée, où nous avons pu découvrir de nombreux documents dont le premier plan cadastral d’Eragny, des cartes postales anciennes, des cahiers de doléances, des lettres, des maquettes de la construction de la Ville Nouvelle.
A la fin de cette passionnante visite, nous n’avions qu’une envie : retourner au plus vite explorer toutes les ressources de ce lieu qui nous est très précieux pour les recherches de l’association et que nous vous conseillons vivement de découvrir (il est ouvert au public tous les jours
D.P
Archives Départementales du Val d’Oise
3, avenue de la Palette, CERGY
Vendredi 21 novembre, nous étions quinze à attendre le train de 9h05 en gare d’Eragny pour une visite au Petit Palais.
Construit pour l’exposition Universelle de 1900, ce joyau d’architecture de l’époque, rénové en 2005, valorise la lumière naturelle et par là même, les œuvres qui sont présentées grâce à de grandes ouvertures sur les jardins des Champs Elysées et le jardin intérieur.
Nous avons pu ainsi pu admirer de magnifiques plafonds peints par Fernand-Anne Piestre, dit CORMON. Peintre « académique »du début du XXème siècle, il était membre de l’Académie des Beaux-Arts et professeur de nombreux peintres devenus célèbres dont : Van Gogh, Matisse, Soutine.
Dans les années 1900Cormon a effectué des séjours à Eragny sur Oise où se retrouvaient d’autres peintres.
Plafond aile nord, peint par Cormon
La visite du musée s’est organisée au gré de chacun, tant le panorama artistique à découvrir est varié.
Lampe Gallet
Visite très appréciée de tous, même si un exercice d’alerte nous a fait sortir précipitamment du Musée, et patienter sous une pluie glaciale pendant une ½ heure.
Exposition temporaire dédiée à l’UNICEF représentant des poupées habillées par des stylistes et couturiers renommés.
Intéressant : L’entrée au Petit Palais est gratuite pour les expositions permanentes.
Le 12 juin 2008 nous étions seize pour la visite du château de la Malmaison. Un guide nous a fait profité de ses connaissances, un peu trop rapidement d’ailleurs, mais quelle surprise d’avoir un deuxième étage à découvrir pour les anciens qui l’avaient déjà visité il y a des lustres.
Le soleil était juste au rendez vous, mais les rosiers un peu fanés. Nous avons passé toutefois une agréable après midi. Activité à renouveler.
Nous étions une bonne dizaine à découvrir les richesses archéologiques du Val d’Oise, imaginant l’époque où notre région était sous la mer, découvrant les talents de nos ancêtres qui ont développé la métallurgie 1000 ans av. J.C. (les épées des gaulois avaient impressionné Jules César !), l’orfèvrerie et le mobilier des tombes à l’époque des Francs, en passant par l’architecture, la sculpture et les délicats objets en verre des gallo-romains, autant de richesses insoupçonnées extraites du sol val d’oisien et remarquablement exposées.
Nous avons poursuivi notre visite par l’exposition » Forge et Forgerons » mettant en lumière les domaines privilégiés du fer forgé : grilles, architectures métalliques, serrures, objets précieux ou objets de supplice et de surprenantes réalisations dans ce métal, avec des robes du couturier Paco RABANNE.
Pour conclure, certains, restés de grands enfants ont actionné un étonnant manège fait d’objets détournés, de « bric et de broc ».
Nous conseillons vivement la visite de cette exposition, appréciée à l’unanimité.
(Musée archéologique du Val d’Oise Guiry-en-Vexin jusqu’au 30 août 2008)